Ailleurs, vu d'ailleurs ... Israël-Palestine
Lu dans La Tribune de Genève le 5 janvier 2009 :
Le plus influent chef du Hamas à Gaza, Mahmoud al-Zahar, a promis lundi la «victoire» de son mouvement face à Israël et «l'élimination» de l'Etat hébreu. Il s'exprimait lors de sa première intervention télévisée depuis le début de l'offensive israélienne.
Lu dans La Tribune de Genève, Rubrique "Courrier des lecteurs", sous le titre "Dialogues", la communication suivante, de Hani Ramadan (le frère de Tarik Ramadan), Directeur du Centre Islamique de Genève, ancien professeur de français en rupture de ban pour avoir notamment soutenu la lapidation des femmes infidèles en application de la charia en septembre 2002 dans les colonnes du quotidien Le Monde :
Est-il possible de voir la bande de Gaza soumise depuis des mois à un embargo inhumain, ses enfants, ses femmes et ses vieillards souffrant de malnutrition et décimés par la maladie, refusant de mourir asphyxiés, se défendant par des armes rudimentaires, exposés à des ripostes sanglantes, qui touchent aussi bien les civils que les soldats, de voir ainsi Gaza sans que cela n’entraîne une réaction et une condamnation sans appel face aux crimes de guerre de Tsahal? Tout cela est possible de nos jours parce que la communauté internationale est complètement démunie face aux abus des Etats voyous. Un Etat voyou est par exemple un Etat qui décide d’agresser l’Irak sous le prétexte mensonger de l’existence d’armes de destructions massives. (…) Un Etat voyou est par exemple un Etat qui ne reconnaissant pas les résolutions des Nations Unies, décide que Jérusalem est sa capitale éternelle, et en exclut l’autorité palestinienne (…). Si la Palestine était votre pays et que le colon s’arrangeait pour vous y affamer et vous y infliger une punition collective, vous n’auriez d’autre choix que de vous défendre et prendre les armes. Comment pourriez-vous reconnaître un Etat qui ne cesse de s’étendre chez vous à vos dépens? (…) Et comme il existe des Etats voyous, il existe aussi des intellectuels et des journalistes voyous, qui, face à la cruauté des frappes sionistes, nous expliquent qu’Israël – pays démocratique face aux fanatiques islamistes – ne pouvait pas faire autrement! Ce sont des journalistes voyous, tout comme les intellectuels voyous en chemises blanches qu’il ne conviendrait plus désormais d’entartrer, mais qui mériteraient plutôt de recevoir nos chaussures sur le nez !
Lu sur un site d'actualité israélien le 6 janvier :
Cinquante-trois roquettes se sont abattues hier sur le sud d’Israël, dont sept sur la « capitale du Néguev » Béer Shéva et quatre sur Ashdod. Des roquettes ont également touché Sdérot, Ashkelon, les environs d’Ofakim et de Netivot et des localités voisines de la bande de Gaza. A Ashdod, rapporte le Yediot Aharonot, l’une des roquettes a frappé l’étage supérieur d’un immeuble de huit étages, détruisant totalement l’un des appartements. Cette roquette n’a toutefois pas fait de victime, les occupants de l’immeuble ayant respecté les instructions de la défense civile. Ils ont cependant dû être relogés par crainte de l’effondrement du bâtiment.
Depuis le début de l’opération « plomb durci », récapitule le Haaretz, 351 roquettes se sont abattues sur les localités du sud d’Israël ainsi que quarante et un obus de mortier.
Rappel de paroles dites à un journaliste il y a deux par Nizar Rayyan leader du Hamas tué le 1er janvier :
"Il n'y a aucune chance que le véritable Islam autorise un état juif à survivre dans le Moyen-Orient musulman. Israel est une impossibilité. C'est une offense contre Dieu."
Lu sur lepoint.fr - 6 janvier 2009 - 16h13
Le chef de l'État appelle la Syrie à mettre la pression sur son allié du Hamas pour que la paix revienne dans la bande de Gaza. "Je suis convaincu que la Syrie peut apporter une contribution importante dans la recherche d'une solution. Le président Assad peut jouer un rôle. Il doit convaincre le Hamas de faire le choix de la raison, de la paix et de la réconciliation" entre les Palestiniens, divisés en deux camps, a-t-il martelé à Damas en Syrie, après un entretien avec son homologue Bachar al-Assad. Il doit se rendre ensuite au Liban et retourner en Égypte dans le cadre de sa tournée régionale au Proche-Orient. Le Premier ministre François Fillon a justifié ce nouveau déplacement, mardi à l'Assemblée nationale, affirmant qu'il existait "une voie très étroite vers un cessez-le-feu" à Gaza. Le président de la République plaide pour un "cessez-le-feu humanitaire de plusieurs jours" dans la bande de Gaza. En dépit des pressions internationales, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a toutefois rejeté lundi soir toute trêve sans une assurance de l'arrêt total des tirs de roquettes.
D'un "camp de concentration" ou d'une "prison" (comme Olivier Besancenot qualifiait ce matin Gaza), tire-t-on des roquettes pendant des mois et des mois sur l'extérieur ? Et n'est-ce pas au Hamas et au Fatah d'être les premiers artisans du retour de la paix à Gaza ...
Rappel : je n'hésiterai pas à modérer tout commentaire déplacé et manquant de mesure.