NS en live, le debriefing du prime d'hier soir ...

J'en entends déjà certains crier leur désappointement à la face d'over-blog : "Quoi, elle nous saoule encore avec la Nouvelle Star ?"

Et non, ne partez pas, la Nouvelle Star, on y revient tout à l'heure, mais là, c'est " NS = Nicolas Sarkozy " dont il va s'agir !

Car il causait en live dans le poste hier soir, et je l'ai écouté dans ma radio.

Comme il le dit lui-même "Au grand bal de l'hypocrisie, y avait du monde !" ...

J'ai trouvé hier soir un Président comme j'aurais aimé qu'il soit dès le début de son mandat : présidentiel et digne.

Mais j'ai eu du mal, évidemment, à accorder crédit à l'ensemble de ses propos ... Et oui, chat échaudé craint l'eau froide !

Je n'ai pas été aidée non plus par ses approximations et ses erreurs trop fréquentes et assez incroyables : parler gaz quand on l'interroge fuel, répondre "pas de naturalisation" quand on l'interroge régularisation de séjour ... Dire qu'aujourd'hui il y a 15% des enfants qui sont foutus après l'école primaire, était-ce la meilleure idée ...

Mais il a reconnu et accepté d'assumer les erreurs commises, il a rappelé des vérités nécessaires, que sa mauvaise communication et son comportement avaient fait oublier : la crise des matières premières n'était pas prévue, la constante surévaluation de l'euro par rapport au dollar, la crise des sub-prime non plus, les caisses de l'Etat étaient vides à son arrivée, cela fait 34 ans que la France vote des budgets déficitaires, on ne peut revenir à l'équilibre rapidement et surtout on ne peut pas se comparer à nos voisins. Et bien entendu cela empêche la mise en oeuvre de toute politique familiale et sociale plus ambitieuse et oblige à des réductions drastiques dans les dépenses de l'Etat.

En conclusion, je lui donne acte de ce que j'ai pris pour des excuses, mais sans m'illusionner sur la valeur qu'elles pouvaient avoir, et, comme dirait l'autre,

j'attends de voir.

Parce que le pire est devant nous.

NB : comme toujours un PPD dégoulinant; et un Yves Calvi trop agressif, mais on lui pardonnerait presque.