Devedjian : deux poids, deux mesures
Plus à froid que le "coup de gueule" de la colonne de droite, mais dont je ne retire rien, quelques extraits du commentaire que j'ai laissé sur le blog du Point :
"(...) je ne souhaite pas du tout être représentée par un individu tel que Patrick Devedjian, dont le peu d'ouverture d'esprit et le manque de diplomatie ne le prédisposaient franchement pas, à mon sens, à prendre la tête du mouvement. Être un proche ami de Nicolas Sarkozy et s'être vu débarquer du gouvernement n'autorise pas tout... Bien sûr, la direction du mouvement est dite multicéphale, et Jean-Pierre Raffarin est bien différent... mais j'aurais souhaité que le président de la République désavoue officiellement Patrick Devedjian. On n'insulte pas ses opposants, c'est le premier devoir d'un homme politique digne et responsable... et c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'un chef de parti. En insultant ainsi Madame Comparini, publiquement (car oui, il y a une différence entre les propos privés et les propos publics, et en l'occurence, ceux diffusés là n'avaient rien de privés, quiconque a assisté à une rentrée parlementaire sait quelle meute de journalistes se trouve rassemblée... !), Monsieur Devedjian insulte l'ensemble du corps politique, et bien évidemment en tout premier lieu les femmes. Les violences faites aux femmes sont une priorité de l'action gouvernementale et de l'action européenne, il ne serait pas acceptable que de tels propos tenus au sommet de l'État soient qualifiés de simples "propos décalés" ... NON, ce sont des insultes !
Sur le terrain nous nous sommes battus, nous avons été présents, toujours, à chaque fois qu'on nous le demandait, bientôt il faudra recommencer pour les prochaines échéances électorales. Je ne me battrai certainement pas pour quelqu'un à qui je refuse toute légitimité au poste qu'il occupe. Il doit quitter ses fonctions à la tête de l'UMP. (...)"
Et pour mesurer le poids des mots, ce sont les premières minutes de la vidéo qui sont importantes ...