Et Hubert Védrine ...?

Publié le par Emmanuelle Colombani

Tirés de l'ouvrage d'Aymeric Mantoux "Infiltrés - 403 jours au coeur du PS et de l'UMP", les propos d'Hubert Védrine tenus lors d'une réunion de campagne en mars. C'est peu dire que sa position diffère de celle de Ségolène Royal ...

"«Contrairement à ce qu’on dit, il n’y a pas de politique étrangère de gauche. Enfin il n’y en a pas qu’une seule. Et avec Chirac, le dire n’est plus ridicule. Avant d’avoir une direction, une orientation, il faut savoir qu’on a pas tous les mêmes points de vue, même à gauche et même au sein du PS. Il faut le savoir avant de réfléchir à ce qu’on peut promouvoir comme idées dans cette campagne».

« La France n’est plus une grande puissance. Elle ne sera forte que dans une Europe forte».

«Ca ne me gêne pas trop qu’on en parle pas de politique étrangère dans la campagne. D’abord on n'en parle jamais et ensuite ça évite de dire des sottises ! Ensuite, ça permet de ne pas se lier les mains avec des promesses péremptoires faites dans l’excitation d’une campagne. Pendant ce temps là la politique étrangère elle, continue, et c’est très bien comme ça ! Ce n’est pas là-dessus que se font les campagnes. Ca ne joue aucun rôle dans le vote».

En sortant, une militante demande à Hubert Védrine s’il sera ministre de Ségolène Royal : «Je ne sais surtout pas si j’en ai vraiment envie !»

Bon, il n'a pas dit, à l'époque, s'il souhaitait être ministre de Nicolas Sarkozy, mais il vrai qu'à cette réunion du PS, ce soir-là, personne ne lui avait demandé ... !

NB : ces intéressants propos, je les ai découverts sur le blog de Guy Birenbaum, NRV.

Publié dans Actualité politique

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