Eric Besson, suite et fin ...
Quel sort est réservé par les socialistes à leur ancien camarade ?
Acculé vers la sortie par les coups bas, les allusions peu flatteuses à son éventuelle instabilité psychologique, les attaques sur sa vie personnelle et familiale, et, dernier coup d'épée dans le dos, les propos méprisants de Ségolène Royal, Eric Besson, après avoir bu le calice jusqu'à la lie, a tiré sa révérence et démissionné du PS une semaine après avoir quitté son poste dans la campagne de la candidate socialiste.
En effet, qu'a-t-il dû ressentir, Eric Besson, en entendant rapporter les propos de Ségolène Royal aux ouvriers de la Somme : "Qui connaît Monsieur Besson ?"
Est-ce ainsi que l'on traite un partenaire qui a choisi de partir ? Il était d'ailleurs parti sans trop de bruit et se serait certainement tu s'il n'avait pas subi ce déchaînement de ses anciens "amis" ... maintenant, selon les dires d'un socialiste il est "une bombe à fragmentation" lâchée dans la nature... A qui la faute ?
Peut-être le hait-on tant au PS, d'avoir manifesté du respect pour son adversaire politique, Nicolas Sarkozy, en lui envoyant une lettre pour s'expliquer personnellement sur une phrase un peu rude qui figurait dans un rapport dont il avait dirigé la publication (il l'avait qualifié de "néoconservateur américain avec un passeport français") ?
Peut-être aussi n'appréciait-on pas au PS qu'il désire faire passer dans cette campagne l'expertise avant le marketing et la communication ?
En tous cas, cette façon de traiter un homme n'est pas digne. Ni digne du PS ni d'aucune autre formation politique d'ailleurs. L'attitude de Ségolène Royal manque elle-même de dignité et laisse à nouveau entrevoir des aspects de sa personnalité souvent mis en lumière par les personnes qui l'ont cotoyée dans le travail, en tant que ministre comme dans sa région ...
Je vous l'ai dit, il y a du Robespierre en cette femme-là ... n'importe qui peut finir en "Monsieur Besson" ...
Des relents de "soviétisme" qui ne grandissent pas cette campagne électorale et qui laisseront encore des électeurs sur le bord du chemin.