Rare qu'un bouquin me tombe des mains, mais ...

Peut-être que je l'avais acheté pour de "mauvaises raisons", en fait, ce bouquin ... Puisque je vous disais que je m'apprêtais à le lire "parce que c'est un peu la honte de ne pas l'avoir lu, non ?" ...

Et bien toute honte bue, j'avoue que je ne dépasserai sans doute pas la page 70 ... à laquelle on peut rajouter les 5 dernières pages de l'ouvrage ... parce que vraiment, subir les 177 autres, ça ne serait pas supportable ...

Ce monologue du père qui finit par être repris par le fils après sa mort, cette longue litanie d'horreurs, ce n'est définitivement pas pour moi ... Je n'ai pas été happée par la langue, par la magie qui en est parfois vantée, tout cela ne m'a évoqué que les tréfonds de l'effroi, sans rien derrière ...

Non, vraiment, pas pour moi ...

Par contre, j'ai adoré Electrochoc de Laurent Garnier, Dans les bois éternels de Fred Vargas (pour moi son meilleur titre), je me suis réjouie des malheurs des nipponneries pré-maritales de Nothomb, le petit format m'a aidée à supporter son univers concentrationnaire de trash TV, j'ai aimé faire remonter de mon enfrance les atmosphères oniriques d'André Dhôtel, relire la célébrité cathodico-judiciaire de Catule Lamort m'a enchantée,

et je m'apprête vaillamment à entamer mes derniers jours de vacances avec ... Au dessous du volcan, de Malcom Lowry, enfin ... ;-)

Mais avant, je vais m'offrir un petit plaisir solitaire : aller chercher à La Marge l'ouvrage que j'y ai commandé la semaine passée et qui est arrivé, le Dictionnaire égoïste de la littérature française, de mon chouchou Dantzig !